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René Chamerois

René Chamerois

 

Escrivain caylusien avec la bonhommie d’un ursidé.

 

Caylus infoEcrivain Caylusien qui a déjà proposé à votre attention, plus d’une vingtaine de livres, pour enfants, de science-fiction, d’anticipation, de contes psychologiques, d’histoires poétiques, de paris d’écriture et surtout de visites et de revisites de l’univers du Polar.

Récemment, il a créé un personnage très personnel, l’URS, et il en raconte les aventures dans un village qui pourrait être CAYLUS mais qu’il a appelé La SEYE et des personnages de ce même village qui pourraient bien être vous, votre voisine, un copain de bistrot, une figure locale ou n’importe qui d’autre.

Vous reconnaîtrez-vous? Les reconnaîtrez-vous?

Dans un mélange de réalité et de d’imaginaire, il vous emmène pour la durée d’une lecture dans l’univers où il se plait à vivre, le temps d’une fiction.

Des opus existent déjà, …

Bonne lecture à vous!

 

PAUPERIBUS EDUCANDIS

Caylus infoQuand une petite fille n’a que son père pour expliquer au monde pourquoi la mort l’a choisie. Quand un père n’a plus que la mort pour enfin être compris.Quand l’école, plus que vouloir apprendre, devrait pouvoir sauver des vies. Quand un flic exilé, mène une enquête comme il mène sa vie.Quand deux lettres suffisent pour comprendre que l’histoire est finie. Un ex soldat, père célibataire, fils de gueule noire polonaise, oublié de tous et sans abri, un flic arrogant qui ne lâche pas le morceau, quand on lui saccage sa ville, la violence d’un malheur qui n’excuse rien mais orchestre tout, une énigme, une histoire, une enquête, tout cela n’est-il qu’un problème de mauvaise éducation, pauperibus educandis?

JOACHIM DES HERBIERS ET LA FENETRE DU TEMPLE

La FRANCE, sous le règne de Louis XVI vit une épidémie de dysenterie meurtrière.
JOACHIM est un enfant des rues qui va découvrir l’art de l’Herboristerie sur les berges de la Seine parisienne.
PARVATI et AJAY sont deux NÂRAADA issus du temple de KALAYSH, à la recherche d’un héros pour mener une mission destinée à améliorer le monde présent.
KHIRANTEE est une fenêtre… magique cela va de soi.
SHAANTI est la mère de PAIX et le mentor savant des NÂRAADA
MADAME est la bienfaitrice de JOACHIM
et AYURVEDA est…. AYURVEDA
L’AMOUR reste l’amour
Et une histoire aux fondements historiques matinée de contes orientaux permet de les rencontrer tous, au fil des pages que voici!

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

Merci à Mademoiselle Salomé LEWYLLIE pour AYURVEDA

La Winchester du TIGRE: Jusqu’où peut aller le plaisir de raconter ses rêves.

CLEMENCEAU, a-t-il jamais eu en mains, une carabine WINCHESTER ?
Y avait-il des snipers parmi les BRIGADES DU TIGRE?
Existe-t-il un monde parallèle dans chacun de nos rêves?
Sigmund FREUD a-t-il travaillé en FRANCE?
Connaissait-il le TIGRE?

C’est quand mon prochain rendez-vous avec le psy?

LE GRAND CIRQUOMATIC PART EN TOURNEE

Le grand CIRQUOMATIC part en tournée d’été et vous invite à ses préparatifs.

Léo CAMPION avait raison!

Jumeaux (jumelles au féminin) sont des frères et sœurs qui ont partagé le même utérus au cours d’une même gestation, chez les espèces vivipares (essentiellement mammifères).

Bourgeoisie: Une classe sociale définie sociologiquement, en particulier à l’époque contemporaine, et désignant les personnes ayant un certain capital social, culturel et financier et appartenant aux couches supérieures voire intermédiaires d’une société: haute, moyenne et petite bourgeoisie.

Bicyclette: Une bicyclette, ou un vélo est un véhicule terrestre à propulsion humaine entrant dans la catégorie des cycles et composé de deux roues alignées, qui lui donnent son nom. La force motrice est fournie par son conducteur (appelé « cycliste »), en position le plus souvent assise, par l’intermédiaire de deux pédales entraînant la roue arrière par une chaîne à rouleaux.
La roue avant est directrice et assure l’équilibre. Son orientation est commandée par un guidon, que le cycliste utilise pour contrôler la trajectoire ainsi que le freinage (sauf modèles particuliers) et éventuellement le changement des vitesses.
La bicyclette est l’un des principaux moyens de transport dans de nombreuses parties du monde. Son efficacité énergétique est particulièrement élevée. Sa pratique, le cyclisme, constitue à la fois un usage quotidien de transport, un loisir populaire et un sport.

Gabegie: (nom féminin) Désordre résultant d’une mauvaise gestion.

Titus lit

Quand on s’appelle Titus et que l’on se réfugie dans les livres parce que c’est souvent plus facile que d’entrer en contact avec les autres, trouver sa place n’est pas chose aisée…

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

Chroniques d’un garde du corps et de son chat.

Que peut-il bien se passer quand STEVE, un détective privé parisien, gravure de mode STEAMPUNK, sollicité comme garde du corps international, entraîne son associé, un magnifique chat SPHYNX blanc, génétiquement modifié, dans diverses missions de bodyguard, avant d’avoir à protéger, autant que faire se peut, leurs vies propres à tous deux, que dis-je, à tous trois ? Je vous propose de le lire, vous le raconter serait trop long…

I beg your pardon, Sir!

Trois heures du matin, Mademoiselle n’allait pas tarder à rentrer.

MAXWELL l’aperçut, sortant du pub, au bras d’un mauvais garçon, ou tout au moins de sa caricature : la casquette «cockney» posée de coin, sur l’œil gauche, le menton mal rasé, barré d’une cicatrice blanche, un long pardessus de laine, gris chiné, qui avait dû connaître de bien meilleures années, un pantalon de jean noir, tirebouchonnant sur des mocassins marron, quel manque de goût!

Les intentions du jeune homme ne prêtaient guère à interprétation, il avait saisi, Miss AMELIA par les épaules et entre deux bisous dans la nuque, la poussait, avec insistance, dans la ruelle attenante.

«Bien!» se dit MAXWELL, on ne rentrerait pas trop tard, ce soir!

De ce qu’il advint du syndicat autonome des spectres, fantômes et autres apparitions.

Caylus infoAvez-vous déjà imaginé votre vie après la mort?
Vous voyez-vous au PARADIS, au PURGATOIRE, en ENFER?
Et avez-vous pensé au rôle que vous pourriez y jouer?
Un petit job, dans l’au-delà!
Un petit coin de Paradis contre un coin… par ici…
Vous aimez l’informatique? Vous êtes un geek?
Quelle est votre épice préférée?

ET PUCE SI INFINITE

Une puce, un fou, assis sur un tabouret,
Jouaient à la fusée et la puce perdait.
La puce en colère, attrapa le fou.
Le flanqua par terre, « Que la peste soit avec vous ! ».
Le docteur arriva et souffla sur la puce, qui vola si haut
Que les hommes, les puces
Et les méca bio
Quittèrent leurs vaisseaux
Pour des jeux moins idiots.

Ad faenisecium occisor: La tonte aux flingueurs?

Le monde entier est menacé par des terroristes écolo-fascistes à partir d’une supposée cellule dormante en plein cœur du Tarn et Garonne. Mais Wanda de Holstein, de haute lignée, est amoureuse de STAN, ce flic retraité, reconverti, pour elle et ses compères, dans la tonte écologique. Que dire quand il trouve dans le jardin du jour, des restes humains comme ceux d’une tonte aux flingueurs? Carte blanche à l’ex capitaine, retraité de la BRI de Lille pour débusquer les terroristes supposés et les flingueurs patentés au pays de la saucisse perchée. Et s’il s’agissait d’un jeu, macabre et cruel, sauriez-vous en déchiffrer les règles avant d’oser y jouer?

ALBA, ALBAE, ALBAE, ALBAM

Avez-vous lu ROBINSON CRUSOE de Daniel DEFOE ?
Moi, oui !
DEAN, un survivant de PEARL HARBOR, refusant une énième commémoration du massacre perpétré par la marine et l’aviation nippones, a pris son envol pour une mission photographique au-dessus des Philippines et s’est écrasé sur une île supposée déserte.
Avez-vous lu ANTON d’Elisabeth ZÔLLER
Moi, oui!
Que devons-nous à la nature, sinon d’être nous-mêmes ?
Avez-vous lu ALBA, ALBAE, ALBAE, ALBAM de René CHAMEROIS?
Moi, je l’ai écrit!
Et je n’ai pas encore, malgré cette aventure et ses rebondissements, trouvé toutes les réponses à mes questions sur l’influence de l’homme sur la nature et que dire de l’homme sur l’homme?
Etrange, ce grand singe blanc, copilote d’un avion courrier!

De l’autre côté du tardigrade!

Ecrire sur un pari….
Demander à 5 membres de la même famille de proposer un mot sans en parler avec les autres:
ODILE me propose SALAÏ comme personnage,
PAUL me propose un tambour comme objet.
PIERRE me propose CADAQUES comme lieu.
SALOME me donne une durée, le 12 octobre 1992 de 23h32 et 33 secondes à 23h33 et 22 secondes
ERNEST propose le tardigrade comme élément animal de mon histoire!

Et maintenant, à moi de jouer en les réunissant tous, à mon gré, dans une histoire qui j’espère vous plaira,
un peu de science fiction, un peu de science et beaucoup de fiction, un regard personnel sur notre humanité, voire, notre animalité, s’amuser de jeux de mots, bref, écrire sous contrainte, la plus essentielle étant d’y prendre du plaisir et espérer vous en offrir.

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

La vie est belle, parce que c’est la vie!: Essai sur une fée.

Les fées, c’est un fait, ne sont pas seulement qu’un effet de notre imagination.
On peut en rencontrer, à condition d’être attentif, ouvert d’esprit et prêt à devenir héros de notre propre destinée.
J’ai recueilli, ici, les confidences de Jeanne qui se reconnaîtra dans ces quelques pages écrites avec tendresse, mémoires de ceux qui l’aiment et l’admirent tant.
Je n’y ai mis que des mots pour illustrer le mantra qu’elle aime à répéter : La vie est belle, parce que c’est la vie !

(Merci à Hélène pour l’illustration de couverture).

ELLA’S RENOVATIONS

Dans le Sud de l’Angleterre aux vertes prairies, un bourg, sa vieille église et… ses drames aussi.

Qui aurait pu deviner que de s’acheter un lieu de culte puisse transformer une vie …. en fouillant dans son propre passé?

Qu’y a-t-il de pire qu’un homme lâche, si ce n’est la lâcheté elle-même, quand elle a accompagné … des vies de couardise?

Drôle de tableau pour commencer une histoire!

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

Titus lit – Titus reads

Quand on s’appelle Titus et que l’on se réfugie dans les livres parce que c’est souvent plus facile que d’entrer en contact avec les autres, trouver sa place n’est pas chose aisée…

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

Merci à Madame Jacqueline HURLEY pour la version anglophone

BRACCONIERE DI SPOSE: La saison de la chasse au chaud-lapin a fait sa première victime!

Caylus infoOn raconte en Sicile, la légende du «Bracconiere di spose», le braconnier d’épouses, qui, cocufié par sa trop belle femme, s’est donné la mort après avoir bafoué tous les hommes du village, avec la plus belle et la plus laide, la plus jeune et la plus vieille, la plus dévote et la plus catin. A son enterrement, toutes les bonnes épouses pleuraient si fort que, pour ne pas perdre la face devant tant d’évidences, on inventa la tradition des pleureuses, évitant ainsi, lors des enterrements, que soient désignées pour le défunt et le cocu, les corps dans lesquels, ils avaient tous deux servi. On évitait également par ce stratagème lacrymal, que chacun puisse savoir, hormis par la rumeur, de quoi l’autre se contentait. La légende voulait que le « Bracconiere di spose » se soit occis en voulant avec un marteau et un burin, enlever de son front, les bois cornus de son infortune dont il était persuadé qu’ils étaient exposés à la vue de tous et de chacun.Mais qui donc avait bien pu se servir d’un coin de bûcheron et d’une masse pour moderniser ainsi la légende, aux dépends du queutard local?

Le congrès du Corbeau

Pourquoi faut-il toujours que des amis, quand ils vous croient, même le plus élémentaire des talents, s’obstinent à vouloir vous voir relever des défis ?
Et pourquoi faut-il concéder à leur faire plaisir en relevant ce défi.?
Le dernier qu’il m’a été donné de relever, me défiait quant à l’écriture possible d’un roman érotique.
Seulement voilà, ce type de littérature m’ennuie profondément, pour tout vous dire « 50….. », tant le livre que le film m’ont tellement lassé, que je ne suis allé au bout, ni de l’un, ni de l’autre !
Mais voilà ! « Qui fuit l’ennemi est un lâche ! »
J’ai donc choisi de revisiter l’univers policier que j’ai déjà abondamment illustré mais, sans en trahir l’histoire, de la condimenter de manière moins policée.
Je n’ai pas voulu écrire un livre de c… .Je n’en ai ni le talent, ni l’envie.
J’ai relevé, trop lâche pour dire « non ! », un amical défi et j’espère que ceux qui le liront ne se déclareront pas honteux d’avoir été mon ami car ils m’auront connu en des écrits moins graveleux et d’eux, toujours respectueux.

LES HISTOIRES DERRIERE LE TABLEAU

 

Caylus infoAyant découvert les talents de peintre d’Hélène NOTEBAERT par les nombreuses créations personnelles qu’elle lui fit découvrir et ayant pu la remercier pour la magnifique couverture de JOACHIM DES HERBIERS ET LA FENÊTRE DU TEMPLE, l’idée, à la fois d’un pari, d’une production duelle, et d’un exercice d’écriture tant picturale que romanesque s’est fait jour dans les projets de René CHAMEROIS.

Il a donc proposé, à Hélène NOTEBAERT, le début d’une histoire, propre à inspirer un tableau. C’est ensuite ce tableau, porté par le talent d’Hélène, organisé en épisodes tant picturaux que picaresques, qui a guidé l’écriture de René pour qu’en fin de projet, puissent vous être présentés, à la fois un roman et une toile, tous deux aboutis, et répondant au défi qu’ils s’étaient donnés.

Bon voyage avec pour guides tant l’histoire que les étapes de création du tableau de JULIENNE.

 

« illustrations/couverture: Madame Hélène NOTEBAERT »

L’URS et le pendu

 

Caylus infoPour ceux qui me connaissent et se reconnaîtront peut-être:
La SEYE existe mais ne porte pas ce nom là!
SAINT ANTOINE du VALLON, idem!
Un camp militaire? Sans doute!

Une grande partie des personnages existent mais comme c’est une fiction, ce fut un régal de parler d’eux, sans les nommer vraiment.

Saurez-vous retrouver ‘où est-ce? » et « qui est-ce? »
Pour tous, étrange de trouver un matin d’été, un militaire en tenue de cérémonie, pendu dessous une arche, au flanc de l’église du bourg et d’en faire la lithanie apéritive d’apprentis détectives, tout cela pour écrire un roman, entre vos mains à présent.

L’URS et le NAPOGATE

 

Caylus infoNouvelle histoire avec La SEYE comme toile de fond, Vous savez, LA SEYE ? Mais si, rappelez-vous, le Pendu!
D’autres figures locales, qui j’espère, se reconnaîtront! Et même que deux d’entre elles ont gardé leurs prénoms, va savoir pourquoi!
Même si vous n’êtes pas d’ici, L’histoire policière et humaine m’a donné beaucoup de plaisir à l’écrire. je vous en espère autant à la lecture!
Imaginez-vous que tous les locataires de la Maison Napoléon ont gagné une croisière grâce à leur fournisseur d’accès INTERNET ! Déjà, là, on est dans la fiction, non?

On y a installé une cuisine, sans qu’aucun canard, cochon ou volaille locale ne se soit vu transformé en délice, mais ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid!

Vous aimez l’Eurovision?
Du haut de cette bergerie, un siècle vous contemple!

L’URS et le TREIZIEME BANNI

Caylus infoComme son oreiller lui semblait dur ce matin et que de courbatures!

Mais pourquoi cet oiseau chantait-il si fort de l’autre côté de la fenêtre?

Il avait froid!

Encore eût-il fallu qu’il ait un oreiller, une fenêtre et un moyen de se chauffer, sur ce banc de bois moussu, dans cette chicane du chemin de promenade du Lac de LABARTHE.

Il y avait autant de brume dans son cerveau encore endormi, qu’autour de lui, frôlant l’eau frémissante sous les souffles d’un Eole bien matinal.

II s’était donc endormi au bord du Lac et ne se souvenait absolument pas pourquoi!

Aucun souvenir de beuverie sur l’herbe tendre, seule ou accompagnée, aucun rendez-vous galant, rien de ce qu’il avait fait la veille et qui lui restait en mémoire, ne venait justifier qu’il se réveille, en short et marcel sur ce banc humide de rosée, la tête posée sur ses avant-bras frémissants.

MATRICULE URS 20051961

 

L’URS sortit l’arme de sa doudoune, il la démonta sur un linge posé sur sa table en verre. Il la nettoya dans les règles, enleva les balles du chargeur pour mieux les y remettre, fit jouer la culasse et laissa monter une balle dans la chambre !

Il bruinait légèrement dehors, la doudoune suffirait. Il enfila ses gants.
Il engagea le SIG dans son dos, calé par sa ceinture.
Il avait le sourire, celle-là allait être bien bonne !

Il descendit la rue qui longeait la muraille du château, s’engagea dans la rue Droite, il marchait lentement, il avait froid, malgré tout !

Il vit s’engager un véhicule qu’il connaissait bien dans cette longue montée de la Place de la Halle vers l’église du Bourg.

Visiblement le chauffeur le reconnut et mis en route sa barre de leds bleues clignotantes. La sirène déchira la nuit, le temps de quelques notes.

L’URS adopta la position du tireur debout.

Droitier, il saisit l’arme dans sa main majeure, écarta les pieds pour qu’ils adoptent la largeur approximative de ses épaules, il équilibra son poids sur les deux jambes, décontracta son épaule, son bras et sa main gauche qu’il glissa par le pouce au débord de sa poche de jean’s, il allongea le bras droit dans le plan de ses épaules, verrouilla son coude sans se crisper, garda la tête droite, déclencha le cran de sûreté au chien, la seule sécurité qu’il avait enclenchée, il fit glisser son index du pontet à la détente et sourit.

Le dernier bruit qu’il entendit fut celui d’un tir.

Pas de doute, il reconnaissait la musique très particulière d’un 9 millimètres Parabellum.

L’odyssée limbique de Renatus LOURCIN.
Chroniques d’un garde du corps et de son chat défunt.

Je m’appelle Renatus LOURCIN.

Mon père était épris de latin, parce que cela faisait bien pour un bidasse de fortune, et ma maman, d’ésotérisme, pour s’occuper le temps entre deux grossesses, c’est ainsi qu’ils m’ont affublé de ce prénom, quelque peu ridicule.

Maman aimait à raconter que selon la légende (Laquelle, nul ne sait!) et les règles de la métaphysique zodiacale (tout aussi absconse que la légende des parenthèses précédentes), il allait de soi qu’au caractère, Renatus était constamment aux prises entre «l’homme ancien» et «l’homme nouveau» qui se manifestaient en lui; qu’il se marquait sceptique, pouvait devenir l’homme de la conviction ardente, efficace et logique, d’une intelligence concrète, confondant pourtant, parfois, l’intuition et l’impulsivité; passionné, savait néanmoins suspendre son geste, et attendre un moment plus favorable à l’action.

Renatus est volontaire, mais par à-coups et éclipses, il cherche la droiture, la justice, l’autorité, et les trouve le plus souvent, du moins le croit-il, en lui et par lui.

S’il aime, c’est à fond! Fidèlement, avec toute la foi et l’excès, qui souvent sommeillent en lui.

Gare, cependant, à qui trahit son amitié ou son amour!

En société, sa dualité psychique se révèle sans fard: Il peut aussi bien se révéler agréable, affable et disert, que franchement indifférent, voire désagréable.

Il sème et il récolte, ardemment, fortement, avec une sincérité entière.

Il sait être seul et se nourrir de sa solitude.

L’échec ne l’atteint pas! (Comme quoi, même une mère aimante peut se tromper, et ici, l’erreur fut profonde et des plus douloureuses)…

Point n’avez occis le dragon?

Drôle d’univers que celui d’un village, pourtant décrit, dans d’autres histoires, mais, comme vu sous d’autres cieux!

Un dragon, étrange faune au bord de l’étang de ce même village.
Des personnages à découvrir ou redécouvrir!

Mais quand cela part en vrille, tout peut se passer, la preuve!
Un dragon, drôle d’animal de compagnie!

Avez-vous bien regardé la couverture de ce conte, vous êtes sûrs?
Vous êtes VRAIMENT sûr?
Alors, vous avez dû en voir des…. (à vous de compléter!)

Cathy AURIMONT, illustratrice de la couverture de ce livre, à partir de l’un de ses somptueux tableaux de pouring est passionnée d’art depuis toujours. Elle s’éprend de dessin dès ses 7 ans, le pinceau viendra plus tard. Des études d’Art suivront, puis la vie active l’éloignera de sa passion jusqu’à, il y a quelques mois, où elle a repris le pinceau et ses couleurs pour partager son envie de créer.

Au bonheur du Rebelde

De toutes mes lectures adolescentes, « Au Bonheur des Dames », roman d’Émile Zola, publié en 1883, a, sans doute, participé à marquer ma mémoire et ma culture littéraire.

La découverte du monde des grands magasins, innovation du Second Empire, s’était inscrite dans ma chair, quand voulant descendre au rayon épicerie des Nouvelles Galeries de Dunkerque, avec ma grand-mère, je fis un faux mouvement qui nous fit dévaler un étage d’escalator, au milieu des bouteilles de lait consignées, des griffes et des hématomes sur tout le corps.

Dans le bourg, dont je vous parle souvent, aux détours de mes écrits, il existe une quincaillerie, ancestrale, que son propriétaire me fit visiter sur ses différents étages, à la recherche de très grandes vis de charpente pour réparer la rambarde de ma terrasse.

Je suis sorti de cet endroit comme ALI-BABA quand il découvrit la caverne des brigands, mais avec un tournis qui, me ramenant «Au bonheur des Dames», dans sa version locale, m’imposa qu’un jour, il me faudrait écrire, raconter ce que j’avais vu.

Depuis, mon imagination a sans doute enjolivé cette visite mais, elle m’a donné l’envie, le décor de cette histoire en y invitant des personnages détournés, comme il m’est d’usage.

Merci Henri!

SANZIO et le DRAGON

Version pour enfants du roman « Point n’avez occis le Dragon? ».

Drôle d’univers que celui de ce village!
Un dragon, étrange animal au bord de l’étang.
Un dragon, drôle d’animal de compagnie!

Des tableaux pour illustrations, qu’allez-vous y voir, y trouver, y deviner, en décrire?

Cathy AURIMONT, artiste-peintre, associant ses somptueux tableaux de pouring à des illustrations plus réalistes, est passionnée d’art depuis toujours. Elle s’éprend de dessin dès ses 7 ans, le pinceau viendra plus tard.

On doit le tableau de couverture à RAPHAÊL..

Chroniques d’un Garde du corps, de son Pinscher, de son Bull-terrier et de son Chat défunt.

Pour les «indélicats» qui n’auraient pas lu «Chroniques d’un garde du corps et de son chat», ni «L’odyssée limbique de Renatus LOURCIN», je me dois ici d’entreprendre un précis permettant d’accéder au mieux à l’histoire qui suivra.

Steve BARTOLONOTE est un détective privé, garde du corps, propriétaire d’une agence parisienne aussi steampunk que son propriétaire.
Travaillent pour et avec lui, YELENA son ex mais en même temps, souvent, toujours compagne, et mère de son fils ARSENE, SHOWY un prodige de la Toile appâté par l’aventure et le mystère toujours présent dans la vie de STEVE et enfin, par ordre d’arrivée en roman, ELODIE, steampunk Black Sabbath en diable, spécialiste des communications, débauchée de chez MANDARINE et compagne, par intermittence, du geek de service.

STEVE roule en EXCALIBUR, entre autres, vénère Jules VERNE, porte en permanence un DERRINGER dans la poche de son long manteau brodé, un chapeau de cocher couché crânement sur l’oreille, un pantalon rayé très slim et des bottillons à boucles, engrenages et autres décorations cuivrées.
STEVE est en deuil éternel de JEFFERSON, son sphynx blanc, mort dans ses bras après des années de vie et d’aventures (que je vous conseille, cf. plus haut).

Mais Jefferson est-il vraiment parti rejoindre l’Eden des félins?

On peut se poser la question (Même conseil que précédemment).

Mais, je vous laisse à vos choix et réflexions, le sifflet de locomotive à vapeur qui sert de sonnette à l’agence vient de pousser son appel long et enfumé, STEVE descend au bureau pour accueillir ce nouveau «client».

CIEL REVIENT!

Il était une fois, la fête dans le doux village de la SEYE.

Mais que fêtait-on au bord du lac du Petit Bois?

Tout le monde avait amené un pique-nique qu’on mangerait sur l’herbe, au bord de l’eau, quand Monsieur le MAIRE aurait fini son discours.
Il était long ce discours et les parents demandaient aux enfants impatients de bien vouloir se taire.

Ce qui se passait, là près de cette longue bâtisse allait changer la vie du village.

 

Cathy AURIMONT, artiste-peintre, associant ses somptueux tableaux de pouring à des illustrations plus réalistes, est passionnée d’art depuis toujours. Elle s’éprend de dessin dès ses 7 ans, le pinceau viendra plus tard.

L’ESCOUT DES MARTINETS

1880 en février!

ADELPHE, quinze ans, était parti de La SEYE, très tôt ce matin.

Son père, veuf depuis peu, avait réuni dans un gros baluchon, une miche à peine rassie, un cul de jambon donné par l’aubergiste, une bouteille de vin coupé et quelques pommes surettes.

Il avait donné à son fils, comme témoin du cours de la vie, le couteau aveyronnais que son père lui avait transmis, plusieurs décennies auparavant.

La veille, soirée d’excès et de dives, le père avait conclu, avec un maître des martinets du cours du LEZERT, les sept années de formation de son fils au martelage du cuivre, pour qu’il devienne «MARTINAÏRE».