L’URS et le NAPOGATE
Nouvelle histoire avec La SEYE comme toile de fond, Vous savez, LA SEYE ? Mais si, rappelez-vous, le Pendu!
D’autres figures locales, qui j’espère, se reconnaîtront! Et même que deux d’entre elles ont gardé leurs prénoms, va savoir pourquoi!
Même si vous n’êtes pas d’ici, L’histoire policière et humaine m’a donné beaucoup de plaisir à l’écrire. je vous en espère autant à la lecture!
Imaginez-vous que tous les locataires de la Maison Napoléon ont gagné une croisière grâce à leur fournisseur d’accès INTERNET ! Déjà, là, on est dans la fiction, non?
On y a installé une cuisine, sans qu’aucun canard, cochon ou volaille locale ne se soit vu transformé en délice, mais ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid!
Vous aimez l’Eurovision?
Du haut de cette bergerie, un siècle vous contemple! |
L’URS et le TREIZIEME BANNI
Comme son oreiller lui semblait dur ce matin et que de courbatures!
Mais pourquoi cet oiseau chantait-il si fort de l’autre côté de la fenêtre?
Il avait froid!
Encore eût-il fallu qu’il ait un oreiller, une fenêtre et un moyen de se chauffer, sur ce banc de bois moussu, dans cette chicane du chemin de promenade du Lac de LABARTHE.
Il y avait autant de brume dans son cerveau encore endormi, qu’autour de lui, frôlant l’eau frémissante sous les souffles d’un Eole bien matinal.
II s’était donc endormi au bord du Lac et ne se souvenait absolument pas pourquoi!
Aucun souvenir de beuverie sur l’herbe tendre, seule ou accompagnée, aucun rendez-vous galant, rien de ce qu’il avait fait la veille et qui lui restait en mémoire, ne venait justifier qu’il se réveille, en short et marcel sur ce banc humide de rosée, la tête posée sur ses avant-bras frémissants. |
MATRICULE URS 20051961
L’URS sortit l’arme de sa doudoune, il la démonta sur un linge posé sur sa table en verre. Il la nettoya dans les règles, enleva les balles du chargeur pour mieux les y remettre, fit jouer la culasse et laissa monter une balle dans la chambre !
Il bruinait légèrement dehors, la doudoune suffirait. Il enfila ses gants.
Il engagea le SIG dans son dos, calé par sa ceinture.
Il avait le sourire, celle-là allait être bien bonne !
Il descendit la rue qui longeait la muraille du château, s’engagea dans la rue Droite, il marchait lentement, il avait froid, malgré tout !
Il vit s’engager un véhicule qu’il connaissait bien dans cette longue montée de la Place de la Halle vers l’église du Bourg.
Visiblement le chauffeur le reconnut et mis en route sa barre de leds bleues clignotantes. La sirène déchira la nuit, le temps de quelques notes.
L’URS adopta la position du tireur debout.
Droitier, il saisit l’arme dans sa main majeure, écarta les pieds pour qu’ils adoptent la largeur approximative de ses épaules, il équilibra son poids sur les deux jambes, décontracta son épaule, son bras et sa main gauche qu’il glissa par le pouce au débord de sa poche de jean’s, il allongea le bras droit dans le plan de ses épaules, verrouilla son coude sans se crisper, garda la tête droite, déclencha le cran de sûreté au chien, la seule sécurité qu’il avait enclenchée, il fit glisser son index du pontet à la détente et sourit.
Le dernier bruit qu’il entendit fut celui d’un tir.
Pas de doute, il reconnaissait la musique très particulière d’un 9 millimètres Parabellum. |
L’odyssée limbique de Renatus LOURCIN.
Chroniques d’un garde du corps et de son chat défunt.
Je m’appelle Renatus LOURCIN.
Mon père était épris de latin, parce que cela faisait bien pour un bidasse de fortune, et ma maman, d’ésotérisme, pour s’occuper le temps entre deux grossesses, c’est ainsi qu’ils m’ont affublé de ce prénom, quelque peu ridicule.
Maman aimait à raconter que selon la légende (Laquelle, nul ne sait!) et les règles de la métaphysique zodiacale (tout aussi absconse que la légende des parenthèses précédentes), il allait de soi qu’au caractère, Renatus était constamment aux prises entre «l’homme ancien» et «l’homme nouveau» qui se manifestaient en lui; qu’il se marquait sceptique, pouvait devenir l’homme de la conviction ardente, efficace et logique, d’une intelligence concrète, confondant pourtant, parfois, l’intuition et l’impulsivité; passionné, savait néanmoins suspendre son geste, et attendre un moment plus favorable à l’action.
Renatus est volontaire, mais par à-coups et éclipses, il cherche la droiture, la justice, l’autorité, et les trouve le plus souvent, du moins le croit-il, en lui et par lui.
S’il aime, c’est à fond! Fidèlement, avec toute la foi et l’excès, qui souvent sommeillent en lui.
Gare, cependant, à qui trahit son amitié ou son amour!
En société, sa dualité psychique se révèle sans fard: Il peut aussi bien se révéler agréable, affable et disert, que franchement indifférent, voire désagréable.
Il sème et il récolte, ardemment, fortement, avec une sincérité entière.
Il sait être seul et se nourrir de sa solitude.
L’échec ne l’atteint pas! (Comme quoi, même une mère aimante peut se tromper, et ici, l’erreur fut profonde et des plus douloureuses)… |
Point n’avez occis le dragon?
Drôle d’univers que celui d’un village, pourtant décrit, dans d’autres histoires, mais, comme vu sous d’autres cieux!
Un dragon, étrange faune au bord de l’étang de ce même village.
Des personnages à découvrir ou redécouvrir!
Mais quand cela part en vrille, tout peut se passer, la preuve!
Un dragon, drôle d’animal de compagnie!
Avez-vous bien regardé la couverture de ce conte, vous êtes sûrs?
Vous êtes VRAIMENT sûr?
Alors, vous avez dû en voir des…. (à vous de compléter!)
Cathy AURIMONT, illustratrice de la couverture de ce livre, à partir de l’un de ses somptueux tableaux de pouring est passionnée d’art depuis toujours. Elle s’éprend de dessin dès ses 7 ans, le pinceau viendra plus tard. Des études d’Art suivront, puis la vie active l’éloignera de sa passion jusqu’à, il y a quelques mois, où elle a repris le pinceau et ses couleurs pour partager son envie de créer. |