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L’Odyssée de Caylus – Pauline, entre Argonaute et Chiron

L’Odyssée de Caylus – Pauline, entre Argonaute et Chiron

 

“Nous ne sommes pas seulement corps, ou seulement esprit; nous sommes corps et esprit tout ensemble.” – Georges Sand

 

Lyonnaise de naissance, Pauline Grare grandit en Normandie et s’installe à Saint-Antonin à l’âge de 15 ans. C’est après l’obtention d’un BAC S qu’elle se dirigera sans hésitation vers le métier de kinésithérapeute, luttant ardemment tout le long d’une prépa laborieuse au C.P.E.S des Carmes à Toulouse pour obtenir un concours qui lui permettra d’accéder à une école supérieure. Si son vœu est inébranlable, la sélection ne lui sera guère favorable et c’est forte d’une conviction solide qu’elle s’oriente vers l’Espagne pour obtenir son diplôme.

Sélectionnée sur dossier dans une école supérieure à Gérone, Pauline entreprend un périple international pour aller au bout de son ambition. La barrière de la langue aurait pu la décourager, mais elle s’échine à faire valoir son niveau en Espagne et parvient à obtenir la reconnaissance indispensable à l’accès de son école, après plusieurs jours d’un voyage ponctué d’épreuves dont elle viendra à bout, à force d’obstination.

 

Stress, problèmes financiers, de transport, justesse de timing, rien de tout cela ne viendra altérer sa détermination: un prêt en poche pour financer études et concours – bien que tout ce qui ait trait au logement et au transport reste à ses frais – s’efforçant de rentrer tous les quinze jours au mieux à Caylus, où elle vit toujours aujourd’hui. Elle obtient son diplôme et la reconnaissance de son statut de kinésithérapeute, en novembre 2017.

Diplôme validé après quatre ans d’études, celui-ci n’est toujours pas reconnu comme un master, équivalence pour laquelle les kinés de France continuent de lutter.

 

La Gazette de Léo - Pauline Grare - Caylus.infoElle prend son premier poste en février 2018 à Parisot, en tant que remplaçante, statut qu’elle conservera jusqu’en septembre 2020. Puis elle intégrera finalement le cabinet de Véronique Delmot, toujours à Parisot. Entretemps, c’est à l’occasion d’une multitude de remplacements auprès de nombreux praticiens qu’elle acquiert son expérience, officiant d’abord dans le Tarn-et-Garonne, puis deux mois dans les Landes, et enfin dans les Alpes où l’annonce du premier confinement la contraindra à se rapatrier à Caylus dans la maison qu’elle habite avec son compagnon.

Concordant avec son désir de se poser plus durablement, ce retour n’y sera pas favorable du fait des conditions sanitaires. Limitée dans ses pratiques, forcée d’adapter son cabinet aux exigences de l’État, Véronique Delmot est contrainte de lui intimer la patience. Les praticiens ne peuvent plus officier jusqu’aux premières réouvertures autorisées, et les conséquences sont alors dramatiques pour certains patients.

 

Abandonnés, certains d’entre eux dont l’état nécessitait des soins immédiats ne peuvent plus en bénéficier, et ce sont des mois de travail qui se retrouvent réduits à néant. S’il y en a parmi eux qui, considérés comme prioritaires, peuvent encore bénéficier des soins adéquats, d’autres sont laissés pour compte. Des patients au sortir de chirurgie nécessitant une prise en charge immédiate sont contraints d’attendre que les mesures sanitaires s’allègent; d’autres, victimes de maladies dégénérescentes ou encore d’un AVC, se voient dépossédés du droit constitutionnel à l’accès aux soins.

 

Pour Pauline, qui s’adapte et ne flanche pas, l’été 2020 sera encore fait de remplacements, et quand elle s’installe finalement à Parisot, c’est la frilosité des patients qui hésitent encore à reprendre leurs habitudes volées qui les tiendra un moment à distance de leurs praticiens.

Empathique et bienveillante, c’est toutefois sur une touche plus optimiste qu’elle parviendra, à titre d’exemple, à rendre l’usage partiel de ses jambes à l’un de ses patients victime d’un AVC. Si son cas nécessitera encore de longs mois de travail, plus encore du fait du temps qu’il lui aura fallu pour être pris en charge, c’est avec enthousiasme que Pauline se réjouit de l’avoir vu, au bout de six mois, faire ses premiers pas depuis son accident.

 

Kiné, c’est un métier où la demande ne manque pas. Profession indispensable malgré le manque de reconnaissance dont elle est victime, elle se développe doucement et de nombreuses régions souffrent encore d’une insuffisance de praticiens. Travaillant à la fois sur la rééducation musculaire, articulaire et psychologique, les kinésithérapeutes sont vecteurs de bien-être. Massages, étirements, exercices de mobilité et d’équilibre, renforcement musculaire… Pauline ajoute à l’arsenal de compétences inhérentes à sa profession des pratiques alternatives, comme la méditation au bol Tibétain ou encore le réapprentissage de la respiration, pour soulager l’esprit et le corps de ses patients. Ennemie du stress et de l’angoisse, elle s’applique à accompagner ceux qui ont recours à ses services à un retour à une vie plus agréable. Si le corps et l’esprit sont un et indivisible, la condition psychologique est le premier mal qui sera traité, l’omniprésence du stress et les conditions de vie du monde moderne entrant en ligne de compte dans quantité de maux, dont les répercussions font écho dans le corps tout entier.

Si les deux confinements qui ont suivi n’ont eu guère plus de conséquences sur son activité, cependant son cabinet – où elle officie toujours aujourd’hui – a dû s’adapter aux mesures sanitaires (Port du masque, nettoyage plus rigoureux des petits instruments …), qui sont souvent difficiles à accorder avec l’état de santé respiratoire de quelques-uns, voire avec certaines pratiques sportives nécessaires à leur rééducation, Pauline souffre malgré tout comme tout un chacun de ces restrictions arbitraires.

 

Psychologique ou physique, l’impact sur le mental de ses patients n’est pas négligeable, et si certaines de ces mesures sont bienvenues, d’autres coûtent davantage aux malades qu’elles ne les protègent. Aujourd’hui, Pauline travaille toujours au sein du cabinet de Véronique Delmot à Parisot, et vous pouvez les contacter l’une et l’autre en laissant un message au 05.63.28.24.72, après quoi vous serez rappelés et informés des possibilités à votre portée.

 

Pour votre bien-être, plus encore en cette période lourde de conséquences, n’hésitez pas à avoir recours aux soins des kinésithérapeutes présents dans votre paysage local, et laissez-vous convaincre par l’expertise de ces praticiens dont la profession aujourd’hui indispensable trouve grâce dans le coeur de ceux qui ont déjà eu recours à leurs services et conseils avisés.

 

Léo Spreux